Ghilas Aïnouche, après son bac obtenu en 2018, vingt après sa naissance en 1988 alors que l’Algérie était secouée par les manifestations massives de la jeunesse algérienne, connues sous le nom d’événements d’Octobre 88 (5-10 octobre) qui allaient changer la nature du régime politique basé sur le parti unique du Front de libération nationale (FLN) et l’idéologie de sa pensée unique, l’enfant terrible de la caricature algérienne, collabore avec différents journaux avant de rejoindre l’équipe du journal électronique Tout sur l’Algérie (TSA) en 2013, qui le licencie en novembre 2017 après cinq années de bons et loyaux services à cause de ses caricatures qui « ne passent pas ».
Son premier album sort chez Edilivre sous le titre prémonitoire de Sauve qui peut ! En mars 2014, il collabore au journal satirique français Charlie Hebdo, collaboration qui l’expose à des menaces de mort après l’attentat contre ce journal survenu le 7 janvier 2015. En 2016, il est l’invité d’honneur de la 14e édition du Festival « Couleurs d’Afrique » à Elbeuf en Normandie. En juillet 2017, il est rudoyé par la police, alors qu’il participait à un rassemblement dénonçant l’interdiction d’une conférence sur la culture amazighe à Aokas (Béjaia), et sa plainte est refusée.
En octobre-novembre 2017, il est invité par le département d’État américain aux États-Unis dans le cadre du programme intitulé « Dessinateur de presse ». Ce caricaturiste, qui ne s’autocensure jamais et ne connaît ni limite à ne pas franchir ni tabou à ne pas briser, fête, en 2018, ses dix ans de carrière en tant que dessinateur de presse. Il a obtenu plusieurs prix et distinctions dont le 1er prix du concours national de la caricature en 2010, la Distinction Prodige algérien au concours de l’opérateur privé de téléphonie mobile Djezzy en 2012, le prix du Burnous Awaghlis en 2015, la Distinction de Personnalité kabyle de l’année 2015 par le journal électronique Kabylie News et, la même année, la distinction dans le classement des sept artistes marquants en Algérie.
Le 30 avril 2021, il lance sa chaîne Youtube et collabore avec le journal en ligne l’Avant-Garde.