Ryad Assari dit Red ou Red One, chirurgien-dentiste de formation, fait ses débuts en 1970 dans le premier magazine algérien de bande dessinée M’Quidèch où il anime une série intitulée « Plein gaz » qui ne s’arrête qu’avec la disparition du célèbre magazine dont il signe la couverture d’un seul numéro. En 1984, il participe à L’Album avec une histoire inachevée de science-fiction intitulée « La rencontre ». En 1987, il publie « La troisième guerre » dans Fantasia, un magazine de la jeunesse. Dans Tim, il contribue avec « Tim et Simsim », « La grotte de l’ogresse » et d’autres séries. Passant aisément du dessin humoristique au dessin réaliste, il fait preuve aussi bien de talent que d’imagination, une imagination qu’il met au service de ses amis dessinateurs en leur proposant ses scénarii. Et de quelques quotidiens dont il illustre brillamment les pages. Derrière cet amateur, comme il se qualifie lui-même, se cache en fait un véritable professionnel qui maîtrise parfaitement son art surtout dans le dessin des automobiles dont il est un spécialiste incontesté. Il participe à plusieurs expositions de groupes en Algérie et à l’étranger où il décroche le 1er prix collectif au Festival international de la bande dessinée de Lucca (Italie) en 1982, « Premio Caran d’Ache », attribué par l’Unicef pour l’ensemble des travaux des dessinateurs algériens, représentés par Slim, le défunt Sid Ali Melouah et Mahfoud Aïder. Il est invité, en 2009, au Festival international de la bande dessinée d’Alger, et, en 2010, un ouvrage intitulé Red One L’énigme du mystérieux dessinateur oublié lui est consacré par le journaliste Omar Zelig avec sa collaboration. En 2011, il publie aux éditions Dalimen La planète du Chomorkoul. En 2013, il participe au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui avait accueilli la bande dessinée algérienne à l’occasion de ses 50 ans, aux côtés de Youcef Koudil alias L’Andalou, Mahmoud Benameur, Djilali Beskri, Amir Cheriti, Lounis Dahmani, Karim Mahfouf alias Gyps, Nawel Louerrad, Ifaz Matoub, Safia Ouarezki et Soumeya Ouarezki. En 2015, le Grand Prix d’Honneur lui est décerné lors de la 8e édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger.