Nadjib Berber a grandi à Argenteuil, en banlieue parisienne et s’est établi à Oran (Ouest algérien) après l’indépendance de l’Algérie qu’il quitte en 1992 pour s’installer à Los Angeles aux États-Unis. Il commence à faire de la bande dessinée en amateur au début des années quatre-vingt. Il publie en 1986 son premier album La poudre magique suivi de Les pillards du désert, Fatah contre Dracula, Fatah et Robin des bois et Fatah et Ali Baba contre les quarante voleurs.
Il collabore de 1984 à 1989 au magazine tunisien de bande dessinée Kaous Kouzah (Arc-en-ciel) avec des contes dessinés pour enfants et des gags d’une page. Il réalise, au début des années quatre-vingt-dix, pour l’hebdomadaire Révolution Africaine une page hebdomadaire de caricatures politiques intitulée « Psychose » et signe une couverture en 1991 dans laquelle il « compare les élections multipartites en Algérie aux attaques des Amérindiens contre la cavalerie américaine retranchée dans ses forts, cette dernière étant incarnée par le président de l’époque, Chadli Bendjedid. »
Il collabore également au journal satirique en langue arabe Es-Sahafa (La presse) mais qui, avec le jeu de mots, signifie « la vérité est un fléau. » Il participe au concours professionnel lors du 1er Festival de la bande dessinée d’Alger en 2008 avec un album intitulé La secte des Assassins.
Depuis son installation aux États-Unis, il a publié quelques dessins politiques en anglais, parfois sans paroles. Après le 11 septembre 2001, il a décidé de reprendre son projet de bande dessinée Le vieil homme de la montagne qu’il avait entamée à Oran au début des années quatre-vingt-dix.
• Productions : La poudre magique, Fatah contre Dracula, Fatah et Robins des bois, Les pillards du désert.