Mohamed Dorbhan, journaliste, chroniqueur, caricaturiste, peintre et auteur, débute dans la presse en 1976 à l’hebdomadaire L’Unité de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA). Journaliste dont les lecteurs d’Algérie Actualité des années quatre-vingt se souviennent de ses grands reportages dont le fameux « Le Radon de la Méduse », et de ses chroniques dans Le Soir d’Algérie au début des années quatre-vingt-dix, dessinateur hors pair, il participe à de nombreuses expositions individuelles et collectives et notamment à Bordj El Kiffan en 1987 à l’occasion du 2e Festival international de la bande dessinée et de la caricature. Il a péri dans les locaux soufflés du Soir d’Algérie (aux côtés du jounaliste Allaoua Aït Mebarek et du collaborateur Djamel Derraza) dans l’attentat à la bombe, organisé par les terroristes islamistes qui a visé la Maison de la Presse Tahar Djaout le 11 février 1996 à Alger. En 2011, Arak Éditions, la maison d’édition dirigée par son ami Abdallah Dahou, publie, à titre posthume, son roman inachevé Les Neufs jours de l’inspecteur Salaheddine.